Alimentation en voyage

Bonsoir,
Je ne sais pas si c'est le bon endroit pour poser ma question...
Je me demande depuis longtemps comment vous faites pour nourrir vos chevaux quand vous êtes en voyage? Surtout après avoir lu l'article sur l'alimentation en randonnée... Trouvez-vous facilement des près à faire pâturer à vos chevaux? arrêtez-vous dans les centres équestres? Demandez-vous à chaque fois aux propriétaires des prés, (ce qui ne doit pas toujours être facile à trouver en pleine cambrousse...)?
Merci d'éclairer ma lanterne...

je ne suis pas encore partie en voyage, c'était prévu, ça le re-sera ! Mais on part de temps en temps en autonomie avec 3 chevaux (2 montés/1 bâté), en été et printemps, on a trouvé très facilement des endroits pour faire patûrer grassement les chevaux (terrain non utilisé donc sans demander ou en demandant le soir dans un village), donc pas besoin de complémenter. En plus, sur les 3 chevaux, on a qu'un seul cheval qui demande "plus" que les autres.

Après on a souvent randonné en moyenne montagne et il y a plein de lieux à pâturer à l'écart et inexploités et les gens t'accueillent facilement sinon, je trouve (enfin, il y a aussi la manière de demander !)

J'éviterai les centres équestres, c'est pas vraiment les meilleurs lieux pour avoir un bon accueil!

il y a souvent de l'herbe a paturer , autour des villages il y a souvent des endroits pique nique communal (c'est celon , on demande l'autorisation ou pas) pour le grain : le centre equestre pour le grain peut être un bon moyen , les magasins : point vert , gamm vert ou autres sont tres biens et on en trouve souvent , les fermes :de moin en moin possible (il ne garde pas le grain )
voila mon expérience , bon voyage

Tu as bien raison Faust pour l'accueil en centre équestre, tu passes pour un martien en arrivant sur ces lieux, au moins ceux où je suis passé!
Et pourtant François, plus expérimenté que moi ne dis pas la même...

Le plus difficile n'est pas forcément de trouver de l'herbe mais plutôt de l'eau à proximité immédiate à mon avis.

Tout dépends des régions et des pays traversés...
En fait on nourrit avec ce que le terrain et/ou ce que les gens peuvent te fournir. Faut s'adapter.

Quelques generalitées que j'ai constaté :

Il existe des régions avec beaucoup d'herbe, pour lesquelles les particuliers ou les agris ne posent aucune difficulté pour te prêter un pré (nord de la France, Alpes, Belgique, pyrennées);
Il existe des régions avec beaucoup d'herbe, pour lesquelles les particuliers ou les agris posent beaucoup de difficulté pour te laisser paturer tes chevaux (haute-Loire, massif central);
Il existe des régions sans herbe pour lesquelles les partic/agris ne posent aucune difficulté pour te vendre du fourrage (sud-est, une partie des cevennes, ardèche du sud, hérault, les grands Causses);
Il existe des régions sans herbe pour lesquelles les partic/agris sont reticents à te vendre du fourrage (Espagne);

Bref on peut trouver tous les cas de figure...
Les chevaux en voyage sont alimentés avec de la nourriture qui peut être differente tous les soirs, d'où l'importance de la rusticité du cheval.
Dans une région "pauvre" en herbe (les grands Causses, l'Espagne), je force un peu plus sur le grain.
Dans une région "riche" (Nord) j'abandonne le grain.

En fait ce n'est qu'une question de bon sens et de la bonne connaissance des besoins de son cheval.

petite précision sur les centres equestres
l'acceuil pour toi et ton cheval pas folichon :padock plein de crotins ou box obligatoire hors de prix . donc a ne frequenter que contraint et forcer
par contre : il on du "casse croute " pour les chevaux presque tout le temps
mais les magasins vert sont mieux, plus diversifié
pour l'etranger :pas assez d'expériance ;

Je confirme pour les centres équestres, c'est souvent la ou tu paye le plus cher pour au final un accueil pas des plus agréables...
Lors de mon voyage je n'ai complémenter avec du grain que très ponctuellement, mais j'ai voyagé en limousin, donc aucun soucis à trouver de l'herbe...
Je les ai souvent laissé manger en cours de route aussi... ce qui permet de "prendre que qu'il y a quand il y en a"