randonnée et sécheresse, comment nourrir en bivouac ?

Bonjour,

Je prépare une petite randonnée avec mon ti blond. Mais je me frotte à la question, comment le nourrir les soirs ?
Je parts seule en autonomie pour toute la sortie (4 jours).
D'habitude je pose le bivouac dans un bout d'herbe a l’abandon ou le long d'un chemin, Valzco a toujours eu plus a manger qu'il ne pouvait et une fois le campement plié on ne voyait presque pas son passage tellement l'herbe y était dense... Avec cette sécheresse il n'y plus d'herbe...
Je m’inquiète de ne pas réussir à trouver des bouts de pâtures pour le bivouac.
Pour ceux qui ne s’arrêtent pas en gîtes comment faites vous ?
Poser en amont des bottes de foins sur mon parcourt, sur le lieu estimé de bivouac ? Au risque de pas avoir bien estimé et me retrouver avec une botte trop tot sur le chemin ou trop tard...

Bref dites moi si je flippe pour rien... ou pas ?

Mon parcourt se passe en Correze, le pays vert sauf en ce moment. Les paysans donnent du foins a leurs vaches. Il y a de l'eau dans les rivières mais même les grands arbres n'arrivent pas a protéger l'herbe du "grillement".

Merci pour vos éclairages !

En rajoutant 100 mètres de fil de clôture dans tes bagages (300 grammes) tu augmentes conséquemment la surface "broutable" pour la nuit. Perso je vois souvent de l'herbe autour des endroits aménagés en aires de pique nique, avec bancs et tables. Ainsi qu'au fond des zones aménagées au bord des lacs et étangs baignables. Souvent les mairies tondent les zones les plus faciles pour accéder à l'eau et laissent de larges zones à l'orée et dans les sous bois.
Il a aussi les zones qui entourent les terrains de sport, qui sont souvent négligées ou laissées en herbe pour permettre la reproduction des insectes et donc la fixation des oiseaux. Autres lieux parfois herbeux, les réserves foncières d'agrandissement des cimetières. Elles présentent l'avantage d'avoir le robinet du cimetière à proximité.
Il y a aussi les zones qui entourent les captages et les châteaux d'eau, qui sont généralement communales.
Voila le fruit de mes observations. J'espère que ça te servira.

Je ne sais pas pour les châteaux d'eau ,mais s'agissant des zones de captages,elles sont chez nous dûment signalées ,clôturées et interdites d'accès par peur de pollution.

chantal06 a écrit:Je ne sais pas pour les châteaux d'eau ,mais s'agissant des zones de captages,elles sont chez nous dûment signalées ,clôturées et interdites d'accès par peur de pollution.

La partie technique oui, en effet est clôturée, mais la réserve foncière autour des captage est souvent communale. Et en plus en t'appuyant sur la clôture du captage, ça te fait gagner du fil.

C'est là où la débrouillardise et l’expérience rentre en ligne de compte... quand nourrir le cheval devient une obsession...
Commencer tôt à chercher un lieu de bivouac, stopper là si ça convient, savoir lire la carte, repérer les points d'eau, faire brouter régulièrement en cours de journée, prendre effectivement du fil supplémentaire, repérer le lieu du parc herbeux pour la nuit et faire brouter ailleurs avant d'y installer le cheval (juste avant de se coucher soi-même), repérer les maisons cavalières (ou fermes, ou CE) qui peuvent vendre un peu de foin, l'installer comme on peut sur le cheval et aller un peu plus loin dans un lieu vu précédemment, et dans le pire des cas se contenter du peu qu'il y a et se rattraper le lendemain (importance alors d'une bonne clôture).

Bref, être toujours à l'affut, il y a une multitude d'astuces comme ça.
Dans certaines régions, c'est un "combat" permanent, dans d'autres, tout va bien...

Ok, merci pour vos témoignages ! Et oui comme tu dis si bien Cathy, c'est là que mon manque d'expérience se sent ! Bon repérer les points d'eau sur la carte pour faire boire régulièrement, et monter le parc mais n'y mettre le cheval qu'au couché je le fait déjà.
Mais c'est vrai que trouver l'équilibre entre avancer pour rester dans le temps imparti et s’arrêter lorsque le coins est bien... C'est tout un art !
D'habitude en Correze c'est plutôt le combat pour garder un cheval pas trop gras tellement il y a de l'herbe !!
Merci Must pour tes infos. Je compte partir avec 6 piquets et 80m de fil plus 4 iso. Normalement ça devrai le faire. Déjà testé au mois de Mai avec deux chevaux, des fois trois.

Je parts ce jeudi, nous verrons bien !

Oh tu m'inquiète, c'est si grillé que ça la Corrèze
J'y vais en rando dans 10 jours mais par contre en gite.
Je vais refaire un topo avec eux pour savoir si ils ont bien du foin à nous fournir

Emmener un peu de granulé, c'est bien aussi.
Tu en donne une bonne poignée à chaque pause ; le cheval mange et après, il se repose et récupere plutôt que de passer ce temps précieux à chercher à manger. Il ne s'impatientenon plus pas pendant que toi tu manges. un petit coup le matin et le soir - pas besoin d'en amener des tonnes.

En gîte tu n'as pas grand chose a craindre, ils te fourniront tous (je pense) du foin pour tes poilus ;-)

Oui c'est une bonne idée les granulés. Bon j'ai que de l'orge en grain... mais ça pourra faire l'affaire. non ? Mit a tremper la veille au soir dans un peu d'eau et hop le lendemain ce sera tout tendre ! Soit donné que le matin ou bien j'en garderai dans une poche\boite pour les pauses et le soir.